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  • Photo du rédacteurMarie d'Amico

Comme les racines d’un vieux chêne….

...qui fait fi de la pierre et du bitume et les déchire avec une lente détermination, la puissance de vie qui anime le film de la jeune Waad al-Kateab est un vibrant oxymore, une nuit claire au milieu d’un champ de bataille.


Je me souviens de son documentaire « pour Sama ». Cette jeune maman syrienne et journaliste décide de filmer le siège de sa ville ; Alep. Son mari est médecin et tous deux choisissent librement de rester avec leur petite fille, afin d’apporter un peu d’humanité là où seul le vacarme des bombes russes déchire un silence assourdissant. Au milieu de l’effroyable se vit un courage presque ordinaire, des soins d’urgence à même le sol, des petits instants de tendresse et parfois même des éclats de joie. Et la mort qui domine le quotidien...

À travers ces visages inconnus qui me sont devenus familiers je redécouvre émerveillée toute la ferveur d’un cœur humain qui ne se soumet ni à la force ni à la peur ni même à la faim, mais qui choisis avec sa souveraine liberté d’aimer !

Alors que l’arbitraire plonge l’Ukraine dans la nuit, je me souviens d’une phrase de Waad al-Kateab « Nous ne pensions pas que le monde laisserait faire ça ».

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