Chaque époque a connu un enfer lié aux turpitudes de son temps ; famine, guerre, souffrance physique, travail forcé, épidémie. La liste n’est pas exhaustive. Dans son livre, Gaspard Koenig, nous raconte une fable philosophique qui se joue dans un espace que nous connaissons bien ; un aéroport. Un lieu clos et sécurisé, qui impose un rythme et propose de combler les désirs et besoins de chacun.
« Un professeur d’économie meurt et se retrouve dans un lieu qu’il identifie rapidement comme étant le paradis ; sa vie était sans histoire et sa conscience ne le torturait pas. »
La question que soulève ce conte me semble être celle-ci : est-ce que tous nos désirs sont destinés à être comblés ? Et s’ils le sont, ne serait-ce pas l’amorce d’une angoisse abyssale ?
La quête des uns n’est pas celle des autres et un paradis peu dévoiler un enfer. Le héros du livre va se confronter post mortem à un modèle économique « idéal », celui auquel il a activement participé et défendu tout au long de sa vie terrestre.
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